L’immobilier logistique se porte bien

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En 2022, le marché de l’immobilier logistique présente un bilan positif malgré un léger ralentissement de l’activité au cours des derniers mois.

 

« Le bilan de l’année 2022 du marché de l’immobilier logistique affiche un volume de 3,3 millions de m² de demande placée, soit une baisse de 13% comparé à 2021. Le marché de l’investissement, quant à lui, affiche un volume de 5 milliards d’euros. L’année se décompose en 2 parties, avec un volume de transactions soutenu au cours du 1er trimestre et un léger ralentissement des transactions depuis septembre » - Jean-François Mounic, Directeur Général EOL.

 

Trois régions - Ile de France, Auvergne Rhône Alpes et Hauts de France concentrent près de 2/3 du volume total. Les prestataires logistiques représentent 45% du nombre de transactions.

 

5 milliards d’euros d'investissement en immobilier logistique

 

L’année 2022 totalise 5 milliards d’euros investis en immobilier logistique. Ce chiffre est légèrement moins élevé qu'en 2021 (5,4 milliards d’euros).

Le taux de rendement prime s’est établi en fin d’année proche des 4%, avec une estimation pour le premier trimestre 2023 à un taux prime minimum de 4,5%.


« La raréfaction et l’augmentation du prix du foncier, la hausse des coûts de construction, la complexité des procédures administratives et la hausse des coûts de financement rendent difficiles les opérations de développement » - Jean-François Mounic.


36 projets en blanc - une forte concentration en Hauts de France et Centre-Val de Loire

 

Le taux de vacance se situe à un niveau très faible, à 4% en moyenne, avec des disparités importantes selon les secteurs : la Bretagne, les Pays de la Loire et l’Aquitaine affichent un taux de 0%, PACA et Rhône-Alpes un taux de 2%.

 

« Il y a actuellement, sur l’ensemble du territoire national, 36 projets lancés en blanc totalisant 1,6 millions m², dont plus de 70% se concentrent dans les régions Hauts de France et Centre-Val de Loire. Par ailleurs, le taux de vacance sur l’ensemble du parc logistique se situe à un niveau très bas, de l’ordre de 4%, ne permettant pas de répondre à la demande. Certaines régions n’offrent plus aucune solution à court terme » - Laurent Sabatucci, Directeur Associé EOL.